Trois ans après les journées d’octobre 2015 qui ont vu Madame Axelle Lemaire, Secrétaire d’État chargée du Numérique et de l’Innovation, présenter la loi pour une République numérique, ces journées auront cet objectif : étudier l’opportunité de nouvelles voies soutenables pour la publication en Open Access : OA2020, projet DEAL allemand, éditions publiques, soutien à la bibliodiversité, changement du système d’évaluation des chercheurs, etc.

Lundi 22 janvier 14 h

Ouverture de la conférence – Vanessa Proudman, director of SPARC Europe

1- Les politiques pour l’OA – La Commission Européenne a fait de l’open access l’un de ses axes forts.  Les différents états européens –notamment l’Allemagne et les Pays-Bas- ont eux-mêmes pris des initiatives pour promouvoir ce mode de diffusion de la science. Où se situe la France, 4 ans après la déclaration de Geneviève Fioraso, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ?

• Carlos Moedas, Le cadre européen (sous réserve)
• Norbert Lossau, Open Science Policy Platform (sous réserve)
• Frédérique Vidal, La position de la France sur l’Open Access (sous réserve)
• Horst Hippler, président de la HRK (Allemagne) : Le basculement vers le tout OA à l’échelle d’un pays (sous réserve)

Mardi 23 janvier 9h30

2- OA2020 : un modèle économique avec les éditeurs – Certains pays ont choisi de s’engager vers le tout open access avec comme objectif la conversion du modèle de l’abonnement, qui domine pour les revues scientifiques, vers celui du libre accès. Pour ce faire, il convient de basculer les ressources financières utilisées pour les abonnements vers le libre accès de manière durable. D’autres modèles sont expérimentés plus localement au niveau des institutions.

Le projet DEAL – Ralf Schimmer, Société Max-Planck, Allemagne, Le basculement au niveau d’une institution -et d’un pays- pour dépasser les « big deals », flipping at an institutional level to move beyond the big deals.

3- Pour la bibliodiversité : les modèles alternatifs dans les différentes communautés de recherche – Les différentes communautés de recherche ont mis au point des systèmes et des méthodes pour rendre la recherche plus ouverte. Cette session sera l’occasion de se pencher sur leurs pratiques en matière d’OA (preprint, données, évaluation).

Introduction sur la Fair open access alliance

• Physiciens – Jean-Sébastien Caux, Scipost
• Biologie – Thierry Galli, ASAPBio, INSERM
• SHS – Sven Fund, Knowledge Unlatched, managing director
• Mathématiques –Benoît Kloeckner, Université Paris Est, MathOA
• Appel de Jussieu – Jacques Lafait, Université Pierre et Marie Curie

Mercredi 24 janvier 9h30

4- Une évaluation sans facteur d’impact – Un des moyens de basculer vers un accès ouvert intégral aux résultats de la recherche est d’inciter les chercheurs à plus d’ouverture. Mettre en place un système d’évaluation dans lequel l’ouverture de leurs publications et de leurs données est prise en compte est une voie à explorer. L’évolution du processus d’évaluation est à étudier avec les financeurs pour passer d’une évaluation quantitative à une évaluation plus qualitative.

• Introduction par Bernard Rentier : synthèse sur REWARDS ou comment valoriser les pratiques OA dans la carrière des chercheurs, synthèse du rapport « Evaluation of Research Careers fully acknowledging Open Science practices »
• University College of London : prendre en compte les pratiques de science ouverte dans les critères d’évaluation et de recrutement des chercheurs – Paul Ayris, chair of the working group on the implementation of the San Francisco Declaration and a use of fair assessment metrics at the UCL.
• Initiative for open citations: citation freely available, and change the system in the long term – Mark Patterson, executive director of eLife and one of the founders of the I4OC
• Invitation à ANR, CNRS, HCERES pour présentation de leur système d’évaluation

Inscription

Accès

Arts et Métiers ParisTech
155, Bd de l’Hôpital
75013 PARIS
Métro Place d’Italie

En savoir plus sur le site de Couperin

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